Une religieuse pacifiste écope de 3 ans de prison !

Le nom de Megan Rice ne vous dit sans doute rien. Cette religieuse catholique américaine de 84 ans a été condamnée à 35 mois de réclusion pour avoir pris part en juillet 2012 à une protestation anti-nucléaire.

Megan Rice

Elle avait fait irruption, avec d’autres pacifistes, dans une entreprise du Tennessee qui produit de l’uranium enrichi qui sert dans l’armement. Ils ont été reconnus coupables de sabotage, d’attentat à la sécurité nationale et de dommages causés à une entreprise appartenant au gouvernement. Ils avaient pénétré par effraction et écrit des slogans pacifistes sur les murs des magasins contenant 400 tonnes d’uranium enrichi. Engagée depuis plus de 30 ans dans le mouvement pacifiste, Megan Rice a déjà été arrêtée plusieurs dizaines de fois.

Mordechaï Vanunu

Mordechaï Vanunu est ce courageux ingénieur nucléaire israélien qui, en 1986, a dévoilé que son pays, l’État d’Israël, fabriquait des bombes atomiques.
Pour avoir alerté le monde sur ce risque nucléaire, il a passé 18 années de sa vie en prison (dont 11 en isolement total).
Depuis sa « libération » en 2004, il continue d’être harcelé : interdiction de voyager, obligation de résidence, interdiction de parler à un(e) étranger(e), etc. C’est ainsi qu’en 2011 il est encore une fois retourné en prison pour avoir rencontré sa fiancée… norvégienne.
Femmes pour la Paix lui a envoyé ses vœux pour 2014, espérant le voir cette année recouvrer sa pleine liberté. Il nous a répondu en espérant recouvrer sa liberté, concluant d’un « See you in Freedom. »

Mordechaï Vanunu

Mordechaï Vanunu

Deux femmes-soldats israéliennes témoignent

Le quotidien italien « Il Manifesto » (13 août 2013 -article de Michele Giorgio à Jérusalem) a publié une interview de deux femmes–soldats israéliennes (Gil Hillel et Adi Mazor) dénonçant la violence contre les Palestiniens, violence à laquelle elles ont été mêlées.Volontaires pour faire partie d’une unité de combat en Cisjordanie, elles racontent aujourd’hui les humiliations quotidiennes auxquelles se livrent les militaires israéliens à Hébron.
L’entraînement reçu vise à déshumaniser tous les Palestiniens et le comportement des soldats n’est pas exempt de sadisme.
Après s’être longtemps tues, les deux jeunes femmes ont décidé, comme d’autres avant elles, de « Rompre le silence ».

Encore une guerre « juste » ?

Combattre les djihadistes au Mali apparaît très généralement aux Européens une noble cause, comme le serait la lutte contre des tyrans disséminés de par le monde (Irak, Libye, Syrie, Mali…). Il faut arrêter l’offensive islamiste et détrôner les pouvoirs dictatoriaux.
Les innocents voient ainsi nos attaques armées contre des pays tiers ne nous ayant objectivement pas agressés telles que les médias nous les présentent, c’est-à-dire comme des « interventions humanitaires » destinées à sauver des civils en péril un peu partout.
Un des principes de la propagande de guerre est là clairement à l’œuvre. Pour emporter l’adhésion de l’opinion publique envers une guerre il ne faut surtout jamais lui parler de ressources économiques en jeu (les minerais du Niger proche du Mali) ou d’agendas géostratégiques (faire passer l’Irak, la Libye, la Syrie dans le camp occidental, ce qui irrite évidemment Russes et Chinois). Au contraire, il ne faut que de motifs nobles et moraux aux yeux européens comme la lutte contre les intégristes djihadistes.
Mais cette soi-disant lutte contre l’intégrisme est entachée de mensonge quand on a le mémoire un peu plus longue que celle des poissons rouges (trois secondes paraît-il !).

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Otan

Sommet à Otan à Lisbonne: NCS ou le nouveau concept stratégique.

Compte rendu de la rencontre-débat organisée par les Femmes pour la paix le samedi 19/2/2011 avec Georges Spriet de l’association pacifiste Vrede.

Le 19/11/11 s’est tenu le sommet de l’Otan à Lisbonne pour l’adoption par les états membres de l’Otan du Nouveau Concept Stratégique (NCS) de l’Otan pour la prochaine décennie. Une importante mobilisation des mouvements de paix, des partis communistes et des syndicats a rassemblé à Lisbonne plus de 30 000 manifestants avec des mots d’ordre reliant « On ne veut pas payer pour l’Otan » et « Non à l’austérité ». Cette manifestation appelait aussi à la grande grève générale du 24/11/2010 au Portugal.

Quant à la Belgique, le gouvernement belge, toujours en affaires courantes, a malgré tout signé à Lisbonne, la « Déclaration finale des chefs d’état » qui adopte le NCS de l’Otan, sans débat parlementaire ou citoyen. Le parlement belge n’a ni voté, ni eu connaissance du contenu de ce document. Le premier ministre Leterme et les ministres De Crem (Défense) et Van Ackere (Affaires étrangères) ont brièvement répondu à quelques questions des parlementaires devant les Commissions Défense et Affaires étrangères au Sénat et à la Chambre. M. De Donnéa, qu’on ne peut taxer de gauchiste, a lui-même affirmé que c’était un vrai déni de démocratie!

En 1949, le Traité d’Atlantique Nord (Otan) fut signé à Washington par les USA, la Grande Bretagne, la France, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, le Canada, le Danemark, l’Italie, l’Islande, la Norvège et le Portugal. L’Otan est ainsi créée pour s’opposer au communisme perçu comme une menace expansionniste pour l’Europe. Cette alliance sera présentée comme strictement défensive. Une aide américaine, sous la forme du plan Marshall, non altruiste, sera accordée à l’Europe en 1947, mais destinée à doper un économie américaine en récession et à contre une possible influence soviétique. En 1955, l’Allemagne devient membre de l’Otan, entrainant une institutionnalisation de la guerre froide. Le fort lobby militaro-industriel aux USA qui pèsera lourdement sur toutes les décisions intensifiant la course aux armements nucléaires ou non en Europe et aux USA, malgré l’appel de Stockholm en 1950. En réponse à cette escalade, 1956 vit la naissance du Pacte de Varsovie.

En 1989, après la chute du mur de Berlin, Bush père et Gorbatchev consacrent la fin de la guerre froide et 1991 voit la désintégration du Pacte de Varsovie, de l’Union soviétique, la réunification de l’Allemagne et, corollairement, la disparition des raisons d’êtres principales de l’Otan. Des tentatives de créer une structure européenne de défense sous l’égide de l’OSCE voit le jour, mais, sous la conduite des Etats-Unis, opposés à la disparition de l’Otan, celle-ci s’étend à d’anciens pays de l’Est; Il n’est plus question de dissolution mais de réforme. Celle-ci se concrétisera en un nouveau concept stratégique (NCS) adopté les 7 et 8 novembre 1991 au sommet de Rome. Il consacre la possibilité pour l’Otan de gérer les conflits « hors zone », s’ils menacent la stabilité de la zone Otan et permettra les interventions dans les guerres balkaniques. Il évoluera vers un interventionnisme, hors mandat des Nations Unies, qui débouchera sur les opérations d’Afghanistan et d’Irak. Ceci sera consacré, au début 2000, dans un nouveau concept stratégique pouvant se résumer comme suit: les Etats-Unis et leurs alliés peuvent intervenir militairement sans demander l’accord du Conseil de Sécurité des Nations Unies, car la charte admet la violence lorsqu’il s’agit de répondre à une intervention armée.

En 2010, à Lisbonne, un 3ème NSC va consacrer les principes suivants: l’Otan ne fera plus de différences entre les missions de défense classiques et les actions de défense à l’étranger. Ceci se traduit dans le NSC par « L’Alliance peut être concernée par les développements politiques et sécuritaires étrangers, voire les influencer ». Le NSc mentionne sans fard qu’il peut être nécessaire d’intervenir lorsque les approvisionnements énergétiques sont menacés, en ce compris les infrastructures essentielles ou les voies et zones de transit. Ceci implique un renforcement de la militarisation de l’Otan, ainsi que le maintien de ses capacités nucléaires. Le premier exemple de ce NCS est l’actuelle guerre menée par l’occident en Libye!

Fotoula Ioannidis, janvier-mars 2011

Conflit israélo-palestinien

Des israéliennes luttent pour le droit des Palestiniens

Partout dans le monde, des femmes se battent pour la paix, avec les moyens du droit, de la communication, de la dénonciation. En Israël, la Coalition des Femmes pour la Paix a lancé une campagne « Qui profite de l’occupation? »

Cette campagne (1) vise à démontrer, en scrutant sur le terrain et dans les documents officiels, la manière dont des entreprises israéliennes et étrangères violent les droit les plus élémentaire des Palestiniens en exploitant les ressources des territoires occupés ou en aidant l’Etat d’Israël à maintenir par la force cette occupation déclarée illégale par les Nations Unies.

Dalit Baum, de la Coalition des Femmes pour la paix , des féministes alliées à la campagne internationale de Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), a participé les 20 et 21 novembre 2010 à Londres au Tribunal Russel sur la Palestine (2), dont la deuxième session portait sur les complicités du monde des entreprises avec les violations du droit international et du droit humanitaire commises par Israël. La Coalition a dressé une liste d’un millier d’entreprises impliquées dans l’occupation de la Palestine. Il n’y a pas que les produits des colonies accaparés par les entreprises au profit des Israéliens, il y a le droit du travail pas ou mal appliqué, les pollutions multiples. Il s’agit d’une exploitation peu coûteuse pour les Israéliens qui bénéficient de systèmes fiscaux avantageux (20% des impôts seulement! ), de nombreuses autoroutes et qui ne doivent pas se soucier des déchets puiqu’ils les abandonnent sur place. Les entreprises sont alors plus compétitives. Ainsi, Soda Stream sur laquelle porte une campagne BDS, se plaint de la perte d’avantages fiscaux si elle doit déménager des territoires occupés.

On fait pression sur les Palestiniens afin qu’ils commercialisent leurs produits par le biais de sociétés israéliennes. Outre les dattes, un bel exemple est le vin provenant d’une seule colonie d’origine, des terres volées aux Palestiniens, mais commercialisé avec des étiquettes mentionnant des régions diverses d’Israël.

Dalit Baum raconte aussi ces emplacements en Cisjordanie où l’on abandonne les déchets médicamenteux, ces carrières de pierres pour les entreprises du bâtiment et qui sont en réalité des ressources naturelles non renouvelables volées à la Palestine. Elle évoque le projet de train Tel Aviv Jérusalem, réservé aux Israéliens, qui traverse deux fois la ligne verte (la frontière décidée par les Nations unies en 1967 et non reconnue par l’Etat d’Israël) car il est plus facile d’infliger les nuisances aux Palestiniens qu’aux Israéliens qui protestent.

L’oratrice démonte le système de de discrimination pratiqué par Israël dans les territoires occupés: les compagnies fournissent les mêmes services qu’ailleurs mais uniquement aux Israéliens et pas aux Palestiniens. Il s’agit bien d’une ségrégation ethnique structurée. Quant aux Palestiniens, ils ne peuvent accéder ni aux colonies ni à leurs services ou alors ils doivent obtenir un permis spécial pour y travailler en étant évidemment sous-payés.

G4S outil de la répression et des contrôles

Avec Merav Amir, Dalit Baum s’est aussi penchée sur le cas de l’entreprise de sécurité privée G4S. En 2002 elle a raté Hashmira qui assurait surtout la sécurité des colons. G4S était danoise, puis avec une participation britannique, elle est devenue la plus grande compagnie internationale de sécurité avec sa filiale israélienne totalement contrôlée par l’entreprise européenne. « The Guardian » a dénoncé ces services fournis aux colonies et G4S a décidé de quitter la Cisjordanie. Pourtant, les recherches de la Coalition ont montré un scanner dans un check point de Qalandia fourni par Hashmira et sa division technologie. D’autres scanners de corps (Safe View) et de bagages sont aussi fournis par Hashmira et une société américaine. Ils équipent les postes de contrôles du Mur, et ceux de Jérusalem en territoires occupés.

Dans ces brochures publicitaires, cette entreprise se vante d’installer des systèmes de sécurité dans des prisons situées au-delà de la ligne verte, où l’on trouve des prisonniers politiques palestiniens, où l’on sait que les détenus ne bénéficient d’aucuns droits, qu’il y a des femmes et des mineurs d’âge. Avec interdiction d’accès aux avocats palestiniens… Il s’agit donc bien de complicité avec des crimes commis en violation du droit international et humanitaire.

A présent, la Coalition des Femmes pour la Paix est confrontée à la grande menace visant toutes les activistes qui veulent le droit pour le peuple palestinien: une proposition de loi entend rendre illégal tout appel au boycott ce qui permettrait aux compagnies de trainer devant les tribunaux tout ceux qui les défient.

L’association des industries d’Israël a parlé de « terrorisme économique »! Le combat des femmes contre de telles puissances économiques ressemble à celui de David contre Goliath. Et pourtant, leurs coups portent là où cela fait mal: l’argent des profiteurs de l’injustice coloniale.

Gabrielle Lefèvre.

(1) http://whoprofits.org

(2) http://www.russelltribunalonpalestine.com : ce lien n’existe plus.

Qu’est ce que le Tribunal Russel sur la Palestine?

Ce texte est le compte rendu de la conférence organisée le 22/1/2011 par les Femmes pour la paix à laquelle sont intervenus Paulette Pierson Mathy Professeure honoraire de droit international de l’ULB et Membre du Comité belge d’appui du Tribunal Russel sur la Palestine ainsi qu’Hocine Ouazraf, juriste au Tribunal Russel sur la Palestine à Bruxelles.

Le Tribunal International Russel n’a aucun caractère légal, il est mis en place pour enquêter sur les crimes commis pendant les conflits et les juger au regard du droit international. Il agit comme un tribunal populaire des consciences  face aux injustices et aux violations du droit international qui ne sont pas prises en compte par les juridictions légales internationales ou qui, quand elles le sont, continuent de se perpétrer en toute impunité du fait du manque de volonté politique de la communauté internationale.

Historique

Lancé en 1966/67 à Stockholm et à Copenhague, pour juger les crimes commis au Vietnam par les USA, il a été organisé par Bertrand Russel (prix Nobel de littérature en 1950, pacifiste et adversaire de l’utilisation militaire du nucléaire) et par un groupe d’intellectuels éminents tels que Jean-Paul Sartre – qui en assurera la présidence -, Lelio Basso, Guenther Anders, James Baldwin, Simone de Beauvoir, Lazaro Cardenas, Stokely Carmichael, Isaac Deutscher, Gisèle Halimi, Laurent Schwartz,… Les USA ont été les premiers condamnés pour crimes de guerre et génocide au Vietnam ainsi que l’Australie, la Nouvelle Zélande, la Thaïlande, la Corée du Sud comme états complices ayant fournis des troupes.

Il s’inspire du Tribunal de Nuremberg organisé en 1945 par les Alliés sur les crimes du régime nazi. Il se réfère à la Charte des Droits de l’Homme. Il a permis l’évolution du droit international et la consolidation des règles, certainement influencées par les luttes anticolonianistes et le mouvement anti-apartheid. Il a également permis une évolution progressiste des intérêts et des droits des peuples surtout d’Afrique et des pays colonisés, dans le contexte positif après 1960, avec un changement du rapport de force avec l’émergence des pays non alignés, l’OUA et du soutien par l’ONU du mouvement anti-apartheid. Aujourd’hui la Fondation pour la Paix Bertrand Russel parraine la mise en place du Tribunal Russel International sur la Palestine pour examiner les violations du droit international dont est victime le peuple palestinien, qui le privent d’un Etat souverain.

Le Comité de parrainage, à la base de l’initiative, est constitué par une centaine de personnalités dont 6 prix Nobel pour la paix, mais à la base ce sont surtout Leyla Shahid, Ken Loach, Nuri Peled qui ont lancé le Tribunal Russel sur la Palestine à Bruxelles le 4 mars 2009. Il est composé d’un jury de 9 personnalités.

Ce Tribunal repose sur la participation contribution de personnes, d’associations et de mouvements populaires. Un réseau de comités nationaux d’appui a été créé en Allemagne, Belgique, Espagne, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suisse et peut-être aussi au Congo et au Maroc. Les syndicats jouent un rôle important et font pression sur le syndicat israélien Histabruth, qui s’il refuse de changer, sera exclu de la Confédération Européenne des Syndicats. Il est prévu d’organiser 4 sessions internationales:

  • 1ère session à Barcelone, 1,2,3 mars 2010

Elle s’est tenue avec l’appui financier du gouvernement espagnol et de la Generalitat de Catalogne, sous la présidence de Stéphane Hessel, résistant de 93 ans et de grande autorité morale. Elle a étudié les complicités et manquements de l’UE et ses Etats membres dans la poursuite de l’occupation des Territoires palestiniens et les violations par Israël des droits du peuple palestinien.

Les points principaux débattus étaient: le non-respect des droits humains et des accords de coopération par l’Union Européenne, l’illégalité du mur, l’industrie des armements. Tous les Etats de l’UE sauf lespays scandinaves vendent des armes à Israël ce qui accélère la militarisation de la société israélienne, la complicité des USA, de l’UE et ses états membres, des Nations Unies et de certains états arabes dans le maintien de la situation « d’apartheid et de violence ».

  • 2ème session de Londres, 20,21 et 22 novembre 2010.

Elle s’est axée sur les complicités des firmes transnationales dans les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises par Israël. Une trentaine d’experts et témoins ont démontré comment les entreprises participent à l’effort d’occupation et de colonisation des territoires palestiniens: exemples, fourniture de pièces aux usines d’armements israéliennes, le rôle des banques. Certaines ont leur siège en Belgique: Caterpillar (bulldozers), la banque Dexia qui a subventionné la création de colonies israéliennes, Davide Brown, sociétés de gardiennage comme G4S (sécurité, tortures, production, sécuritaires), Veolia France construisant le tram et la gestion de l’eau, les Fonds de pension norvégiens PFZW), Agrexco, Soda Stream,…

Une importante campagne d’actions de boycott a été lancée et soutenue par les syndicats, et des différences sont faites entre les produits faits dans les colonies et en Israël.

La 3ème session se déroulera en octobre 2011 en Afrique du Sud sur l’applicabilité du crime d’apartheid à Israël en ce qui concerne son traitement des Palestiniens dans les Territoires palestiniens occupés et en Israël. Le peuple sud africain et surtout l’ANC soutiennent et transmettront toute leur expertise au peuple palestinien.

La 4ème session aura lieu à New York sur la question des complicités USA et le système de l’ONU.

Fotoula Ioannidis

Info: secrétariat international du Tribunal Russel sur la Palestine, 115 rue Stévin – 1000 Bruxelles Tel/Fax:        02/231.01.74